L’affaire remonte au 12 septembre 2023. Charlotte Salomon, admise en salle d’accouchement, donne naissance à des jumeaux, une fille et un garçon. La joie de mettre au monde des enfants est indescriptible, mais ce moment de bonheur sera de courte durée.

Dans les jours qui suivent, l’un des jumeaux, plus précisément la fille, commence à montrer des signes de détresse. “Mon bébé vomissait une substance jaune”, nous confie-t-elle. Le même jour, soit le 19 septembre, elle décide alors d’emmener immédiatement son enfant à l’hôpital, espérant que les médecins trouveront une solution. Mais un docteur en particulier lui explique qu’un vomissement de cette nature est normal juste après la naissance.

Nous sommes alors le 26 septembre. Ce que l’on qualifie de normal s’est prolongé sur toute une semaine avec des vomissements répétés. La mère du nourrisson décide de prendre les choses en main et emmène son enfant une fois de plus à l’hôpital. L’accueil est hostile, nous explique-t-elle. Ce n’est qu’après son insistance qu’un médecin finit par examiner le nourrisson. La réponse reste la même : “C’est normal, madame”. À ce stade, le ventre de l’enfant est déjà gonflé au point que ses veines sont visibles, et ce dernier montre des signes de détresse avancée. Le médecin refuse d’admettre l’enfant et renvoie Charlotte chez elle, la laissant à son sort.

Le lendemain, jour fatidique, les vomissements du nourrisson changent de couleur et deviennent noirs. Dans une dernière manœuvre désespérée pour sauver son bébé, Charlotte et son mari foncent vers l’hôpital, mais la négligence médicale a déjà fait son œuvre : l’enfant meurt dans les heures qui suivent. Étrangement, un élément du dossier médical qui attesterait que Charlotte s’est bien rendue à l’hôpital la veille a disparu. Cela laisse entendre que cette page a été retirée du dossier afin de disculper le médecin de toute éventuelle accusation de négligence.

Sans cet élément du dossier, il est alors impossible pour l’hôpital de pointer du doigt qui que ce soit. Le nourrisson serait mort d’un problème intestinal, selon l’autopsie. Malgré sa rencontre avec l’ancien ministre de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal, ainsi qu’avec le surintendant de l’hôpital, l’affaire n’aboutira nulle part.

L’affaire remonte au 12 septembre 2023. Charlotte Salomon, admise en salle d’accouchement, donne naissance à des jumeaux, une fille et un garçon. La joie de mettre au monde des enfants est indescriptible, mais ce moment de bonheur sera de courte durée.

Dans les jours qui suivent, l’un des jumeaux, plus précisément la fille, commence à montrer des signes de détresse. “Mon bébé vomissait une substance jaune”, nous confie-t-elle. Le même jour, soit le 19 septembre, elle décide alors d’emmener immédiatement son enfant à l’hôpital, espérant que les médecins trouveront une solution. Mais un docteur en particulier lui explique qu’un vomissement de cette nature est normal juste après la naissance.

Nous sommes alors le 26 septembre. Ce que l’on qualifie de normal s’est prolongé sur toute une semaine avec des vomissements répétés. La mère du nourrisson décide de prendre les choses en main et emmène son enfant une fois de plus à l’hôpital. L’accueil est hostile, nous explique-t-elle. Ce n’est qu’après son insistance qu’un médecin finit par examiner le nourrisson. La réponse reste la même : “C’est normal, madame”. À ce stade, le ventre de l’enfant est déjà gonflé au point que ses veines sont visibles, et ce dernier montre des signes de détresse avancée. Le médecin refuse d’admettre l’enfant et renvoie Charlotte chez elle, la laissant à son sort.

Le lendemain, jour fatidique, les vomissements du nourrisson changent de couleur et deviennent noirs. Dans une dernière manœuvre désespérée pour sauver son bébé, Charlotte et son mari foncent vers l’hôpital, mais la négligence médicale a déjà fait son œuvre : l’enfant meurt dans les heures qui suivent. Étrangement, un élément du dossier médical qui attesterait que Charlotte s’est bien rendue à l’hôpital la veille a disparu. Cela laisse entendre que cette page a été retirée du dossier afin de disculper le médecin de toute éventuelle accusation de négligence.

Sans cet élément du dossier, il est alors impossible pour l’hôpital de pointer du doigt qui que ce soit. Le nourrisson serait mort d’un problème intestinal, selon l’autopsie. Malgré sa rencontre avec l’ancien ministre de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal, ainsi qu’avec le surintendant de l’hôpital, l’affaire n’aboutira nulle part.